1. Choisir en fonction de la zone de tolérance du taraudage
Les tarauds pour machines domestiques sont marqués du code de la zone de tolérance du diamètre primitif : H1, H2 et H3 indiquent respectivement différentes positions dans la zone de tolérance, mais la valeur de tolérance est identique. Le code de la zone de tolérance des tarauds manuels est H4 ; la valeur de tolérance, l’erreur de pas et d’angle sont plus importantes que pour les tarauds pour machines, et les matériaux, le traitement thermique et le processus de fabrication sont de qualité inférieure.
Il est possible que le marquage H4 ne soit pas requis. Les classes de tolérance de filetage interne compatibles avec la classe de tolérance de pas de taraudage sont les suivantes : le code de classe de tolérance de taraudage s'applique aux classes de tolérance de filetage interne H1 4H, 5H ; H2 5G, 6H ; H3 6G, 7H, 7G ; H4 6H, 7H. Certaines entreprises utilisent des tarauds importés, souvent marqués par des fabricants allemands comme suit : ISO1 4H ; ISO2 6H ; ISO3 6G (la norme internationale ISO1-3 est équivalente à la norme nationale H1-3), de sorte que le code de classe de tolérance de taraudage et la classe de tolérance de filetage interne compatible soient tous deux marqués.
Choix du filetage : Il existe actuellement trois normes courantes pour les filetages : métrique, impérial et unifié (également appelé américain). Le filetage métrique correspond à un angle de profil de dent de 60 degrés en millimètres.
2. Choisissez en fonction du type de robinet
Nous utilisons fréquemment : des tarauds à goujures droites, des tarauds à goujures hélicoïdales, des tarauds à pointe hélicoïdale, des tarauds d'extrusion, chacun présentant ses propres avantages.
Les tarauds à goujures droites offrent une grande polyvalence : ils permettent de réaliser des trous débouchants ou non débouchants, en métaux ferreux ou non ferreux, et sont les plus économiques. Cependant, leur pertinence reste limitée : ils peuvent tout faire, mais aucun n'est optimal. La partie conique de coupe peut comporter 2, 4 ou 6 dents. Le cône court est utilisé pour les trous non débouchants, et le cône long pour les trous débouchants. Lorsque la profondeur du trou est suffisante, le cône de coupe doit être le plus long possible afin d'augmenter le nombre de dents et la répartition de la charge de coupe, et ainsi optimiser la durée de vie du taraud.
Les tarauds à goujures hélicoïdales sont plus adaptés au taraudage de trous non débouchants, et les copeaux sont évacués vers l'arrière pendant l'usinage. L'angle de coupe réel du taraud augmente avec l'angle d'hélice. L'expérience montre que pour l'usinage des métaux ferreux, l'angle d'hélice doit être faible, généralement autour de 30 degrés, afin de garantir la résistance des dents hélicoïdales. Pour l'usinage des métaux non ferreux, l'angle d'hélice doit être plus important, pouvant atteindre 45 degrés, pour une coupe plus nette.
Lors du filetage par taraudage à pointe hélicoïdale, les copeaux sont évacués vers l'avant. Grâce à son noyau de grande taille, sa robustesse est accrue et il supporte des forces de coupe plus importantes. Il offre d'excellents résultats sur les métaux non ferreux, l'acier inoxydable et les métaux ferreux ; les tarauds à pointe hélicoïdale sont particulièrement recommandés pour le filetage débouchant.
Les tarauds à extrusion sont plus adaptés au traitement des métaux non ferreux. Contrairement aux tarauds de coupe classiques, ils extrudent le métal pour le déformer et former un filetage intérieur. Le filetage ainsi obtenu présente un filetage continu, une résistance élevée à la traction et au cisaillement, ainsi qu'une bonne rugosité de surface. Cependant, les exigences relatives au diamètre de l'alésage sont plus strictes : un diamètre trop important réduit la quantité de métal de base, ce qui entraîne un diamètre de filetage intérieur excessif et une résistance insuffisante. À l'inverse, un diamètre trop petit empêche l'évacuation du métal extrudé, ce qui peut provoquer la rupture du taraud.

Date de publication : 13 décembre 2021


